Nursimhah Sartheo Naiko, un Project Manager de 24 ans et habitant Quartier-Militaire, n’est pas prêt d’oublier l’expérience vécue dans la soirée de lundi. En effet, il était au volant de sa voiture et se dirigeait vers Quartier-Militaire quand un 4×4 qui roulait en sens opposé a changé de voie sur la route et s’est soudainement arrêté devant son véhicule.
Quatre hommes sont descendus du véhicule. « Desann, la polis sa », lui aurait indiqué l’un d’entre eux. Nursimhah Sartheo Naiko leur a réprimandé de s’être arrêté aussi subitement devant sa voiture et leur a demandé de décliner leur identité, ce qu’a refusé les policiers. Deux de ces derniers l’auraient forcé à sortir de son véhicule et une fouille corporelle a eu lieu sur sa personne. Les deux autres officiers auraient, eux, effectué une fouille dans le véhicule du jeune homme, quand un policier l’aurait montré un papier d’aluminium qu’il a avancé avoir trouvé dans la voiture. Nursimhah Sartheo Naiko a nié et a indiqué que ce papier d’aluminium ne provenait pas de son véhicule. Les deux policiers ont continué de fouiller son véhicule, quand il aurait reçu un coup au visage.
Les policiers se sont ensuite enquis de l’identité de l’habitant de Quartier-Militaire avant de le laisser s’en aller. L’un des officiers lui a alors lancé : « Ale depi-la, fer kouma dir pa finn ariv narien si to ale de-lavan nou pou donn twa enn kontravansyon for ». Nursimhah Sartheo Naiko a retenu le numéro de la plaque d’immatriculation du véhicule de police et celui-ci appartient à l’équipe de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (ADSU) de Saint Pierre. Il est également en mesure d’identifier les quatre policiers. L’enquête se poursuit.
