Quelle loi internationale peut interdire le partage de ces extraits de bandes sonore, librement accessibles dans le monde entier et sans protection de droits d’auteur, puisque beaucoup d’entre eux ont été confirmés par les parties impliquées comme étant leurs voix et donc véridiques ?
La réponse est claire : aucune.
Si ces extraits sont vrais, ils relèvent du domaine public. Dans la plupart des juridictions, les bandes sonores appartenant au domaine public peuvent être librement distribuées. Restreindre le partage de ces extraits pourrait être perçu comme une tentative injustifiée de faire taire une population ou de contrôler le flux d’informations, soulevant ainsi des préoccupations sur la censure gouvernementale.
Certains gouvernements ou plateformes de médias sociaux pourraient justifier la suppression de tels contenus pour prévenir des dommages publics, en les présentant non pas comme une volonté de faire taire une nation, mais comme un moyen de maintenir l’ordre social et l’intégrité. Cependant, dans ce cas, il s’agit d’un mépris flagrant par un Commissaire de Police, et c’est lui qui devrait être traduit devant les tribunaux pour ses propos diffamatoires et révoltants.
Ainsi, la publication est primordiale si le respect des autres est véritablement une priorité dans une démocratie. Car dans toute société qui se prétend libre, la transparence et la vérité doivent prévaloir. Tenter de museler ces voix revient à renier les droits fondamentaux d’expression et d’information.
La population a le droit de savoir, de comprendre les agissements de ceux qui la dirigent, et de juger par elle-même. Si les faits révélés par ces extraits sont avérés, ils constituent une preuve incontestable de pratiques répréhensibles qui, loin d’être dissimulées, doivent être portées à la connaissance de tous. C’est à la justice de juger Dip.
Empêcher leur diffusion sous prétexte de maintenir l’ordre revient à protéger ceux qui abusent de leur pouvoir, au détriment du bien commun. Une nation réduite au silence est une nation qui se meurt, et c’est le rôle des citoyens, des médias, et des défenseurs des droits de faire barrage à ces dérives autoritaires. La justice doit être rendue dans la lumière, et non étouffée dans l’ombre.
Voilà une occasion pour tester ces lois bancales et non-démocratiques.
Serge D. Astruc