Ce qu’il convient d’appeler désormais “l’affaire Sherry Singh” devient de plus en plus intéressante à suivre. Ils sont nombreux à penser que cette affaire prendra la forme d’une interminable saga, semblable aux télénovelas que nous servent chaque jour les chaînes satellitaires. Il y a eu d’abord les révélations initiales sur le fond de l’affaire à proprement parler, c’est-à-dire l’opération sniffing qu’aurait prétendument réclamée le Premier ministre de l’ex-CEO de Mauritius Telecom. Il y a eu également une autre révélation de taille celle concernant la composition de la fameuse cuisine entourant le Premier ministre.
Depuis, silence radio. Plus rien. Aucun développement important sinon des réactions en chaîne surtout dans le champ politique, ce qui était d’ailleurs prévisible. Les Mauriciens, eux, suivent cette affaire avec beaucoup d’intérêt et sont quelque peu déçus. On leur avait promis des développements importants pour vendredi dernier mais ils ont attendu en vain. L’affaire Sherry Singh est le principal sujet de conversation dans tous les salons car il y a, depuis l’éclatement de cette affaire, beaucoup de spéculations sur les conséquences pour les deux protagonistes.
Friands de ce genre d’affaire les Mauriciens s’attendent à d’autres grands déballages et que d’autres noms proches de Pravind Jugnauth soient cités, à l’instar de celui de Jean-Michel Lee Shim qui n’a pas caché lors d’une interview à Radio Plus qu’il a financièrement aidé le MSM durant la dernière campagne électorale. Il a même été plus loin en mentionnant le montant de la somme mise à la disposition du parti au pouvoir. Ce qu’aucun autre bailleur de fonds n’a osé faire. De plus, il a confirmé ses dires dans une autre interview accordée à l’express. Ses nombreux détracteurs, en particulier les embusqués de la presse, ou plutôt d’une certaine presse, doivent surement être déconcerté que le nom de JMLS ne soit pas cité, ne peut être cité dans cette affaire. Ils souhaiteraient tant voir son nom être traîné dans la boue, eux, qui ont tout fait pour le détruire.
La raison en est toute simple. C’est que Jean-Michel Lee Shim n’a rien à cacher. Il a fait preuve d’une totale transparence dans ces deux interviews en donnant des précisons sur le montant de la taxe qu’il a payée à la MRA l’année dernière et qui s’élève à plusieurs dizaines de millions de roupies. Il a également précisé avoir mis quelque Rs 50 millions à la disposition de sa fondation Solidarité Maryé Piké l’année dernière pour aider les plus nécessiteux en termes de soins médicaux, d’aide au logement et d’approvisionnement en produits alimentaires, entre autres. Jean-Michel Lee Shim est au-dessus de la mêlée. Il est un self-made man qui ne doit rien à personne. C’est cela sa force. Il ne craint donc personne car il n’a rien à cirer avec l’actualité du jour. Comme beaucoup de Mauriciens, il s’assoit et regarde sereinement le film qui se joue sous nos yeux ces jours-ci. Il sait qu’il peut compter sur le soutien et qu’il a la confiance de toute son équipe pour poursuivre sone œuvre de bienfaisance. Donc, que ceux qui se sentent morveux se mouchent.
Il va sans dire que, de loin ou de près, JM Lee Shim a toujours été inattaquable. Il ne pourra jamais être atteint, puisque sa vie s’inscrit dans un naturel, une simplicité et une clarté qui caractérisent la droiture et l’honnêteté. Droit au but, sans détours et surtout sans attaches ténébreuses. S’il y avait un petit détail douteux, tortueux, qui pouvait l’éclabousser, porter préjudice à sa personnalité, personne ne lui fait cadeau. On se serait précipité, se serait bousculé au portillon avec une avalanche de critiques de toutes sortes, pour l’abattre, le foudroyer de leur venin.
Ce que nous voulons faire comprendre, est que JM Lee Shim est un homme comme il y en a peu, qu’il convient ainsi de le démarquer de ce qu’il y de beaucoup. Peu de Mauriciens combinent cette équation d’entrepreneur social, de professionnel irréprochable, de philanthrope sans calculs et de patron perspicace et intelligent. Dans son cas, quand la Providence est de son côté, personne ne peut lui barrer la route.
