April 20, 2024
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Opinion

LETTRE OUVERTE À NAVIN RAMGOOLAM

Cher Navin Ramgoolam, << VOS ACTES DU TRIPLE MANDAT DE PM VOUS SUIVRONT TOUJOURS >>

Après avoir écouté et lu vos nombreux messages mélancoliques à la nation, on ne peut s’empêcher d’arriver à une conclusion inéluctable : vous êtes complètement coupé de la réalité et vous vous vautrez dans la boue de vos gloires passées, de vos diplômes honorifiques, de vos moeurs douteux. Cela n’est peut-être pas surprenant puisque vous êtes entouré de personnes qui ont tout à gagner à vous dire à quel point vous êtes merveilleux, le plus fort, le plus beau.

Puisque votre aimable message s’adressait à la nation mauricienne moyenne, vous me permettrez sûrement d’exprimer ma réaction. Je dois d’abord vous reprocher votre mauvais sens du timing. En décembre dernier, alors que le pays avait grandement besoin d’un chef de file pour remonter le moral des troupes, d’une inspiration, vous avez brillé par votre silence. Maintenant, les ravages de toutes vos «affaires» et de votre compagnie peuvent être invoqués comme une excuse commode pour détourner l’attention de vos nombreux échecs, soudain le bon Samaritain, le sauveur, le messie est sous les feux de la rampe.

Vous soulignez à juste titre que le Parti Travailliste a fait beaucoup pour ce pays. Dans le passé, quand il excellait dans le jeu politique, faisant appel aux émotions et aux préjugés communautaires, luttant contre l’impérialisme, luttant pour certaines libertés (et en achetant d’autres au prix de Diego….), le PTR a effectivement accompli quelque chose. En dix ans, le champ de bataille a changé, le jeu est maintenant celui du progrès économique, et votre record est épouvantable. Pour tous ceux qui, comme moi, avons toujours été en première ligne pour soutenir le Parti Travailliste et qui ont voté pour vous depuis votre retour pour prendre le pouvoir du Parti (pour lequel aucun repentir ne peut apporter la rédemption), la désillusion est d’autant plus amère. Tous les signes sont maintenant là pour montrer que la pourriture s’est déjà installée. Le monument s’effondre et le chef de la maison ne peut même pas remarquer les fissures. Il faut maintenant de nouvelles pierres, de nouvelles fondations, et mieux encore, de nouvelles maisons.

Je ne m’attarderai pas longtemps sur votre poste de Premier ministre. Je peux comprendre qu’à force de devoir nommer plus de la moitié de vos candidats qui étaient ministres et qui ont été choisis parmi les riches et ont été condamnés dans certains cas (un pourcentage stupéfiant), vous n’avez pas gratté le fond du tonneau. Cependant, s’il vous plaît, ne modifions pas le sens de mots du dictionnaire comme «loyauté», «capable», «honnête» . Ces mots sont des farces pour vous.

En tant qu’auteur de cette débâcle, vous devez assumer l’entière responsabilité de l’action (ou de l’inaction) des personnes que vous avez placées dans une position où leur incompétence a causé de nombreux dommages, de celles que vous avez poussées à un niveau à peu près médiocre parce qu’elles étaient simplement membres d’une société culturelle et qu’elles n’ont pas été démises de leurs fonctions. Vous êtes le coupable numéro 1. Après des années de mauvaise gestion de votre gouvernement , ce pays est devenu un refuge pour l’indolence et l’incompétence, un repaire pour les profiteurs et les corrompus. La futilité du travail, de l’effort, de l’honnêteté et de la capacité a été amplement démontrée par les énormes récompenses que la corruption et la flatterie apportent. Le déclin des normes morales, la perte d’espoir, de courage et de bonne volonté, la prolifération du sentiment communautaire et «casteiste» sont toujours des éléments importants dans le palmarès de votre gouvernement, voire des marques de fabrique de votre administration. C’est une triste histoire. Vous aviez tant de pouvoir pour faire tant de bien. Vous nous avez réduits à l’indignité ultime de devoir aller mendier des aides, des subventions, des prêts, des miettes.

Je vais vous dire quelle est la plus grande tâche qui attend ce pays : il commencera bientôt à être confronté au problème de renaître des cendres de l’ère post-indépendance. Il y aura beaucoup à faire pour atteindre la stabilité économique, un niveau élevé de moralité et pour construire l’ossature nationale que ce pays n’a jamais eue… Cependant, je suis confiant dans l’avenir. Comme tous les peuples qui se relèvent après un holocauste, une guerre mondiale ou toute autre calamité, ce pays va se lancer dans son propre programme de reconstruction. Après votre départ, il ne peut y avoir aucun doute sur la capacité de cette nation à y parvenir. Cependant, je n’ai que deux craintes : la covid 19 pourrait être la plus grande tragédie qui pourrait se produire à cette jonction.

Comme vous, nous admirons le Mahatma Gandhi, il est cependant étrange que vous respectiez une telle entreprise alors que votre gouvernement avait beaucoup plus en commun avec le gouvernement indien. Vous dites qu’il est temps pour la Grande-Bretagne de «réexaminer» le retour de Diego à l’île Maurice, maintenant que les États-Unis ont une raison absolue de le faire.

Vous semblez très en colère contre tous, contre vos opposants politiques, contre les autres, contre les rumeurs, les scandales, les campagnes de peur. Et, vous accablez même ceux qui vous entourent de cette attitude colérique.

Une chose dont vous n’en accordez que peu de considération et qui pourtant vous condamne à la voie du garage: le temps. Certes personne ne sait de quoi demain sera fait, mais après l’heure ce n’est plus l’heure. L’interrogation est simple: qu’est-ce un NCR pourrait être capable de réaliser pour le peuple à 80 ans, ce dont il a failli réussir alors que l’âge, l’énergie et l’esprit vivace lui étaient impartis, 15 ans de cela? Certainement, peu de choses. Là aussi nous ne voudrions pas être méchant pour lui dire <>. Comme le dit si bien l’écrivaine Pauline Viger-Bélanger : < Quand la faute est consommée, que l’on veut revenir en arrière, il est trop tard. Nos actes nous suivent”

Cassam DHUNNY

Politique

Lettre ouverte à Navin Ramgoolam

Vous avez trahi les vrais travaillistes

Les élections générales de cette année sont les dernières que vous allez participer en tant que leader du Ptr. Dr Navin Ramgoolam, il faut savoir dire « J’arrête, Je ne suis pas indispensable, J’ai été le leader du plus grand parti politique de mon pays ». Avez-vous le courage de dire ces mots hautement inestimables dans votre conscience ? Non, humblement, je ne crois pas que vous ayez le courage de les dire au peuple mauricien.

Revenons sur votre carrière politique:

1991- Mesquin et perplexe

Des brumes londoniennes à la chaleur des tropiques et les eaux turquoise de Maurice. En 1991, il y avait beaucoup qui avaient cru en vous comme le nouveau messie de la politique locale. Vous participez à vos premières élections générales en tant que leader du Ptr. Votre premier faux pas intervient alors au centre social Marie Reine de la Paix. Vos candidats y étaient présents et même votre allié, Sir Gaëtan Duval. Alors que tout le monde s’attendait à ce que vous annonciez le nom de ceux qui allaient briguer les suffrages, vous renvoyiez tout le monde sur les roses. Vous retirez une enveloppe de votre poche de votre costume et vous l’agitiez tout en disant à l’adresse des journalistes : « ala la liste la dans mo la main. ». C’était très mesquin de votre part. Dans le Week-End du dimanche qui suivait, un journaliste titrait dans son article de presse, je cite : mesquin. Avant je croyais qu’il avait tort. Mais avec recul, je me suis dit que le journaliste en question avait finalement raison. Au sein de votre équipe, il y avait un certain Harish Boodhoo. Celui-là même qui à la fin des années 70, avez claqué avec fracas la porte du Parti travailliste. Le contestataire du premier et le dernier gouvernement post-indépendance de SSR avait traité SSR de tous les noms. Dans le cercle très proche de Harish Boodhoo, on avait même déclaré que je cite : « la fumée mensonge et corruption pou monte dans le ciel quand ………. », fin de citation. Je n’ose pas aller plus loin pour ne pas faire revivre aux vrais travaillistes ces paroles d’une insanité féroce sans pareille. En accordant à Harish Boodhoo l’investiture, vous aviez pour la première fois trahie les vrais travaillistes. Pour ce qui est du verdict des urnes de 1991, vous aviez déclaré que vous étiez perplexe. Mais, votre élection au no. 5 faisait de vous le leader incontesté du Ptr.

1995

Ptr/MMM, une alliance suicidaire pour les Rouges

Votre deuxième grande trahison auprès des vrais travaillistes a été cette alliance que vous alliez faire avec le MMM de Paul Bérenger. Le Ptr avait toujours été contre toute alliance avec les Mauves. Vous-même en 1991, vous aviez traité le MMM et son leader historique de tous les noms et de tous les qualificatifs. Et pourtant en 1995, vous imposiez aux travaillistes une alliance avec le MMM. Docile comme ils sont, les travaillistes ont avalé cette couleuvre. Cette alliance n’était bonne que pour vous et vos élus rouges qui retrouvaient le pouvoir après presque 20 ans. Je suis tenté de dire que durant 1995 à 2000, les députés rouges avaient développé la gourmandise au pouvoir. L’alliance Ptr/MMM n’allait pas tenir longtemps. Je me souviens comme-çi c’était hier ce que Kailash Purryag avait dit à Bon Accueil. En effet, interrogé par certains agents rouges, Kailash Purryag avait dit en ce sens : « kan nou envie nou pou mette Bérenger dehors dans gouvernement ». Ce qui sous-entend que le sort du MMM était déjà réglé bien avant.

2000

La mort de Kaya avait cloué le Ptr

Pour les élections de septembre 2000, vous étiez de nouveau en alliance avec le PMSD mais cette fois avec Xavier-Luc Duval comme leader. La mort de Kaya durant votre mandat de 1995-2000 sera un des éléments qui entraînera votre chute. Votre silence durant ces durs moments de tension et de haine raciale dans le pays avait aussi contribué à votre défaite. Qui plus est, vous allez trahir les vrais travaillistes davantage avant les élections de 2005. Premièrement, vous alliez faire alliance avec le MR de Rama Valayden. La vérité finit toujours par triompher. Un jour, lors d’un brin de causette avec un des lieutenants de Rama Valayden, ce dernier devait me confier que « kouma nou perdi contrôle lor dossier Kaya, nou fine jette sa lor le dos Ramgoolam ». Je ne croyais pas mes oreilles. Qui plus est, après avoir accueilli Rama Valayden, vous alliez accueillir un autre traître du Ptr chez vous. Il s’agissait d’Anil Bachoo. Ce dernier de toujours, même ces jours-çi, vous traite de « langta ».

2005

Mais, vous avez fait d’Anil Bachoo votre confident. Vous lui avez donné carte blanche pour faire comme bon lui semblait. On laisse entendre que ce même Bachoo serait derrière un coup dans votre dos pour vous dévêtir du manteau du leader du Ptr. Or, vous n’avez jamais vu venir ce danger. Cette fois, c’est une double trahison envers les vrais travaillistes. Anil Bachoo et Rama Valayden seront ministres de votre gouvernement de 2005 à 2010. Anil Bachoo n’était pas seul quand il s’était joint au Ptr. Il avait entraîné avec lui un certain Dr Jhurry. Vous alliez administrer le coup de grâce aux vrais travaillistes en faisant de ce même Dr Jhurry votre campaign manager et plus tard votre conseiller au PMO. Trois trahisons coup sur coup. En voyant cela, Judas, devrait sûrement se remuer dans sa tombe disant dans la foulée : « mo fine zoine mo mari lor faire traitre avec mo bann camarades ».

2010

Le Ptr et le MSM n’ont jamais pu se mettre côte à côte. Et pourtant, vous aviez imposé l’alliance Ptr/MSM aux vrais travaillistes en 2010. Cela aurait pu être une bonne chose mais encore une fois, cette alliance victorieuse allait tomber à l’eau. Une des raisons de cet échec a été encore une fois la voracité pour le pouvoir chez certains rouges. Il me revient que l’ex ministre Aimée m’avait déclaré sur le dossier Medpoint que « patron, comprenne par-là Navin Ramgoolam, fine mette ène laké fer blanc avec Pravind ». On connait tous le dénouement de l’affaire Medpoint. Qui plus est, après le départ du MSM du gouvernement, sans perdre de temps, vous négociez une alliance avec le MMM. Je me souviens de cette visite de votre ministre Ritoo. Ce dernier m’avait même dit que l’alliance Ptr/ MMM se dirigeait vers un succès sans bavure contre le MSM. Or, la vérité avait été toute autre en 2014, l’année des élections générales. L’alliance Ptr/MMM se faisait battre à plate couture par une alliance MSM/PMSD/ML. Paul Bérenger passait in extremis la barre alors que Navin Ramgoolam se faisait battre au poteau par des néophytes, des bambins politiques. Cette alliance avec le MMM était une autre trahison aux vrais travaillistes.
Qu’en est-il de ces valeureux soldats rouges qui ne juraient que par Navin Ramgoolam ? Aujourd’hui, le leader des rouges voit en MAZAVAROO ses ennemis. Je ne crois pas que Navin Ramgoolam souffre de la maladie d’Alzeihmer. Mais pourquoi pas une petite cure pour vous rafraîchir la mémoire et si vous voulez vous montrer sincère envers vous-même et non pour me plaire, je vous demanderai si vous aurez oublié ce que des gens comme CASSAM DHUNNY, RASCHID MEERUN et MICHEL LEE SHIM ont fait pour vous ? Il n’y a pas plus pire ennemi que celui qui joue à ce jeu malsain de l’oubli. Seuls les mercenaires politiques et les pseudos-politiciens agissent de la sorte, des malhonnêtes, des pense-petits. Non Monsieur Navinchandra Ramgoolam, comme ceux que j’ai cité plus haut, vous avez trahi pas mal de vrais travaillistes. Aujourd’hui, vous êtes entouré que de lèche-bottes, d’arrivistes, de pouvoiristes, de vauriens et des gens malsains. Vous paierez un prix très fort pour toutes ces trahisons que vous avez commis contre les vrais travaillistes depuis votre installation à la tête du Parti travailliste. Il se pourrait que vous soyez un trustee du Ptr mais cette position ne vous donne en aucun cas le droit de trahir le sentiment des patriotes qui ont aidé le Parti travailliste a traversé le temps. Les Assirvaden, Sithanen, Bundhoo, Faugoo, Bachoo, Anquetil, S. Mohamed etc et les Duval et leur PMSD n’apporteront rien de positive au pays. D’ailleurs, une des plus grandes trahisons que vous
avez commis aux travailleurs de ce pays et les travaillistes en maintenant la pension des anciens parlementaires. C’est un crime que vous avez commis contre l’état mauricien. Si bon nombre d’anciens des autres partis jouissent de cet abus, c’est vous et vous seul le GRAND COUPABLE. Avec ce début officiel de la campagne avec le dépôt des candidatures, je ne dis pas que le MSM est meilleur mais le Ptr version 2019 est le plus pire qu’on a pu proposer aux Mauriciens pour l’entame de nos 50 prochaines années de statut d’état libre. J’ASSUME TOUT. Je ne suis pas prisonnier des mercenaires et des charlatans politiques. Maurice ne mérite pas de tels dirigeants politiques. Je maintiens tout ce que j’ai dit en toute humilité. Je ne vous permettrai pas de juger mes propos car mon seul juge est mon Créateur, qui est le guide de ma conscience. Mais, vous êtes libre de vos conclusions. À vous de montrer que vous êtes un humaniste et de convaincre votre conscience

u’en est-il de ces valeureux soldats rouges qui ne juraient que par Navin Ramgoolam ? Aujourd’hui, le leader des rouges voit en MAZAVAROO ses ennemis. Je ne crois pas que Navin Ramgoolam souffre de la maladie d’Alzeihmer. Mais pourquoi pas une petite cure pour vous rafraîchir la mémoire et si vous voulez vous montrer sincère envers vous-même et non pour me plaire, je vous demanderai si vous aurez oublié ce que des gens comme CASSAM DHUNNY, RASCHID MEERUN et MICHEL LEE SHIM ont fait pour vous ? Il n’y a pas plus pire ennemi que celui qui joue à ce jeu malsain de l’oubli. Seuls les mercenaires politiques et les pseudos-politiciens agissent de la sorte, des malhonnêtes, des pense-petits. Non Monsieur Navinchandra Ramgoolam, comme ceux que j’ai cité plus haut, vous avez trahi pas mal de vrais travaillistes. Aujourd’hui, vous êtes entouré que de lèche-bottes, d’arrivistes, de pouvoiristes, de vauriens et des gens malsains. Vous paierez un prix très fort pour toutes ces trahisons que vous avez commis contre les vrais travaillistes depuis votre installation à la tête du Parti travailliste. Il se pourrait que vous soyez un trustee du Ptr mais cette position ne vous donne en aucun cas le droit de trahir le sentiment des patriotes qui ont aidé le Parti travailliste a traversé le temps. Les Assirvaden, Sithanen, Bundhoo, Faugoo, Bachoo, Anquetil, S. Mohamed etc et les Duval et leur PMSD n’apporteront rien de positive au pays. D’ailleurs, une des plus grandes trahisons que vous avez commis aux travailleurs de ce pays et les travaillistes en maintenant la pension des anciens parlementaires. C’est un crime que vous avez commis contre l’état mauricien. Si bon nombre d’anciens des autres partis jouissent de cet abus, c’est vous et vous seul le GRAND COUPABLE.
Avec ce début officiel de la campagne avec le dépôt des candidatures, je ne dis pas que le MSM est meilleur mais le Ptr version 2019 est le plus pire qu’on a pu proposer aux Mauriciens pour l’entame de nos 50 prochaines années de statut d’état libre. J’ASSUME TOUT. Je ne suis pas prisonnier des mercenaires et des charlatans politiques. Maurice ne mérite pas de tels dirigeants politiques. Je maintiens tout ce que j’ai dit en toute humilité. Je ne vous permettrai pas de juger mes propos car mon seul juge est mon Créateur, qui est le guide de ma conscience. Mais, vous êtes libre de vos conclusions. À vous de montrer que vous êtes un humaniste et de convaincre votre conscience.