April 27, 2024
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Paddock gate: Quand des cervelles d’oiseaux prennent en otage leurs propres membres…et non la PTP


La décision du club privé de ne pas ouvrir les gates du paddock pour permettre aux chevaux logés à la rue Shakespeare est révoltante et dégueulasse. A ce stade, difficile à comprendre la logique des entraîneurs, dits pro-MTC, de continuer à demander à leurs propriétaires, qui beaucoup sont des membres de ce club privé, de payer pour la location de ces boxes, qui sont loin d’être des abris-luxes. Parallèlement, on ne comprend pas le mutisme de ces proprios-membres du MTC de ne rien exiger pour protéger leurs ‘biens’. C’est vrai qu’ils n’ont aucun ‘say’ dans un club où ils sont membres depuis plusieurs mois.
Ainsi donc, le Mauritius Turf Club, qui loue ces boxes à coup des milliers de roupies, a décidé de son gré de ne plus être de la partie en 2024, en jouant la carte de la politique encore une fois. Ce board n’a aucune honte d’encaisser l’argent provenant de la location. La raison mis de l’avant est choquante, car pas plus tard que deux semaines de cela, le président Glover vantait les progrès accomplis au niveau des finances: « La masse salariale du MTCSL a disparu à partir du 31 mars dernier. Celle du MTC, elle a régressé de manière significative.»
Stephan de Chalain, l’homme le mieux payé au MTC, a confirmé à l’Express « que la décision de garder les portes du paddock fermées a été prise par le board des administrateurs, dans l’optique d’une réduction des coûts ». Il suffisait de mendier un peu pour de des dons…M. De Chalain.
Cette décision démontre qu’il existe à la rue Eugène des prétendus ‘amoureux des chevaux ». La raison mise en avant confirme que le MTC n’avait aucunement l’intention d’organiser des courses en 2024, car on doute qu’il en avait les finances pour aller devant. Les stakes money d’un million par journée était aussi un ‘bluff’.
Détrompez-vous, on comprend que le MTC se trouve dans une situation financière difficile, mais ce qui peut être vrai pour le club l’est aussi pour d’autres. Les internautes trouvent moyen d’applaudir la décision de ces gens-là. Et dire que ces mêmes internautes, quelques jours de cela, se vantaient être des amoureux des chevaux. Ces gens-là gangrènent nos courses depuis 2022. Sil cautionne les actions du MTC, le sens de la raison veulent qu’ils comprennent qu’en tant que concurrent, le board de la PTP a aussi le devoir de protéger ses acquis et ses investissement à Port Louis. Point barre.
Heureusement que ces cervelles d’oiseau ne sont plus maîtres de leurs destins et ne peuvent plus prendre en otage l’industrie des courses comme l’avait fait le duo Giraud-Shan Ip en 2022. Par contre, de par cette action…le club a tout simplement pris en otage les investissements de leurs propres membres!
On espère que ces entraîneurs ‘grandes gueules’ qui sont Preetam Daby et Ricky Maingard auront le courage de sonner la riposte contre cette dictature. Que le groupe le Mauricien leur donne la parole aussi bien qu’aux autres. Preetam Daby a voulu être très diplomate dans les colonnes de l’Express : « Je trouve cela très compliqué et dangereux. Le MTC a décidé de fermer le paddock et cela posera beaucoup de problèmes pour les chevaux qui sont logés ici. Mais ce qui me tracasse encore plus, c’est la question de l’assurance des cavaliers. Cette affaire ne peut durer. Et moi je ne peux pas faire monter des cavaliers s’ils ne sont pas assurés», explique-t-il.
M. Daby ne pipe mot si en tant que ‘locataire’ et en vertu de son contrat de location, il a discuté de la question avec le propriétaire, donc le board du MTC. Par contre, il a mis plus d’accent sur le problème d’assurance qui est en fait ‘son problème’ pas celui de la PTP. En tant qu’employeur de jockey, il est de son devoir, comme un employeur responsable, de les assurer tout comme ses palefreniers. Il faut que les autorirtés y vérifient tout ça aussi, car le metier de palefrenier est tout aussi dangereux dans l’industrie. Que les journalistes de Le Mauricien, de l’Express, de Top Fm et du groupe Défi Media qui s’auto-proclament indépendants en font une enquête à moins que ces messieurs ne voient pas en les palefreniers des êtres humains et des pères de familles. La presse se trombe des cibles et participe aussi à un jeu politique. Certains ont choisi la voie du populisme pour ne déranger la société.
La loi et les Rules of Racing de la manière qu’elles ont été régies n’impose rien à l’organisateur des courses. En d’autres mots, cette dernière n’a aucune obligation d’assurer les jockeys et track workers. D’ailleurs, durant toutes ces années, le MTC avait agi comme facilitateur avec une compagnie proche de sa direction et les jockeys déboursaient eux une fortune en retour. Rai Joorawon, qui est intervenu sur une onde des radios privées a peut-être qu’il dénonçait son salaire de misère qu’il avait reçu durant un mois de janvier, après déduction de ses frais d’assurance.
La PTP, en tant nouveau organisateur, avait trouvé une formule rapide en 2022 où les jockeys ne payaient aucun sou comme assurance. Ils bénéficiaient néanmoins de tous les soins nécessaires en cas de chute à la clinique aux frais de la PTP. Mais cela a été critiqué dans une section de la presse et par les ‘MI » du MTC sur la toile l’année dernière, d’où la décision de l’organisateur de ne plus prendre cette responsabilité. Avec raison.
A la HRD, aux employeurs des jockeys de trouver la formule qui ne résume qu’à avoir… « sufficient insurance cover ».

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