April 20, 2024
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Turf

People’s Turf Plc… Ne cherchez pas à gagner face aux critiques mais faire avancer un intérêt commun

Cinq mois pour convaincre, cinq mois pour gagner en expérience et cinq mois pour être comparé à 200 ans d’avancés. La mission primaire de la People’s Turf Plc, un organisateur de courses né en juin 2022, était de faire démarrer les courses et aussi pour empêcher à ce que turfistes et stakes holders ne soient plus tenu en “otage” par un groupe de personnes venu faire de la politique avant tout. Certains supposés “intellectuels de notre société” les avaient qualifiés de “bouffons”, et les voyaient tomber dès sa première journée. Le constat est aujourd’hui frappant et gênant même pour cette petite minorité, qui se croit encore à l’époque du Faucon, du Dodo et un degré moindre le Racing Club…

On est aujourd’hui à la 15e journée organisée par l’équipe de la PTP! Oui 15 journées seulement! Tout n’a pas été parfait, tout n’a pas été rose. Mais à chaque problème, la PTP n’a jamais essayé de gagner un combat face aux critiques mais bien de faire avancer son organisation, dont une bonne partie de son effectif ne connaissait rien aux courses. La PTP, la communauté des entraîneurs et des jockeys avaient tous un but commun… avancer ensemble !

Le week-end écoulé a été sans aucun doute un vrai test pour cette organisation placée sous la houlette l’homme d’affaires expérimenté et visionnaire Jean Michel Lee Shim et le jeune Khulwant Ubeeram, avec qui on ne pourrait peut-être pas êtes d’accord sur certains prises de position mais dans le fond et après les évènements et critiques infondées et injustifiées d’une section de la population et de la presse écrite, il était l’homme parfait pour dire les quatre vérités. Il est clair que Jean Michel Lee Shim ira aujourd’hui jusqu’à la fin de sa mission, une mission qui ne date pas d’hier comme essaye de le faire certains esprits machiavéliques de notre société. Un recul dans l’histoire du turf démontre que l’introduction du telebook d’abord, ensuite du sms betting après ont été ses idées. L’homme a cette faculté de voir devant, à penser plus vite que les autres. Pour avoir été dans le giron hippique et d’avoir côtoyé d’investisseurs, bookmakers, journalistes et turfistes de longue date et jeunes d’aujourd’hui, je crois personnellement dans le projet de la PTP.

Le MAURICIEN Jean Michel Lee Shim en tant qu’ancien bookmaker, ancien président de la Professionnal Bookmakers Association, propriétaire des chevaux et avec ses contacts multiples dans différents pays, a constaté avec le temps que la richesse des courses est mal partagée. C’est une dure réalité et ce qui explique que les propriétaires dépendent largement du betting pour survivre et les entraîneurs et jockeys sont à la merci des barons de la drogue. Cela a du reste était confirmé dans les rapports de deux commissions! Il fallait donc “get rid of these guys” pour ne pas avoir à des courses à la ZIP IT au Champ de Mars! Intelligent, il a construit son projet qui vise à rendre les courses hippiques à son public dans le temps. Pour combattre le mal, il faut faire un cocktail. Ce cocktail aujourd’hui a fait son chemin. C’est pas surprenant que des acteurs qui ont ramassé gros à travers la course ZIP IT utilisent sa page pour s’attaquer systématiquement à Jean Michel Lee Shim et la PTP. La PTP va aujourd’hui avoir son TOTE. Une suite logique pour que tout ce qui rentre les caisses soient distribués aux propriétaires, aux jockeys, aux palefreniers et aux entraîneurs. Et il n’y aura pas certainement des prête-noms des politiciens comme actionnaires. Il arrivera un jour ou le public comprendra les motivations réelles d’un homme qui aurait pu avec ses millions faire le tour du monde au lieu de les investir sur des animaux si vulnérables. On y passe car l’intelligence et la faculté de discernement ne sont pas données à tout le monde.

La PTP souvent victime des attaques mais l’équipe a grandi et la critique est considérée comme un cadeau pour corriger et rebondir. Sinon la PTP risque de connaître le même sort, non pas après 200 ans, mais après quelques mois seulement. De croire que tout est bon et rester dans un confort du salon. On vit aujourd’hui dans un monde en constante évolution. Il faut créer, innover et s’adapter! Si d’un côté on est encore en train de s’inventer depuis 10 ans malgré les soi-disant hommes intelligents qu’ils disposent, de l’autre côté, à quelques mètres, on a transformé et on se réinvente tous les quinze jours. La perfection n’existe plus de nos jours. Personne n’y arrivera pas car tout bouge vite dans la nouvelle économie mondiale. Cette petite et jeune équipe dynamique représente une nouvelle marque. Elle doit penser out of the box. Sous l’impulsion de Jean Michel Lee Shim, elle le fait.

Rien d’étonnant qu’on voit aujourd’hui dans cette organisation plusieurs détails sur lesquels les différents intervenants dans la dernière assemblée de la Fédération Internationale des Autorités hippiques se sont appesantis pour assurer la survie d’une industrie. La vision de Jean Michel Lee Shim cadre avec celle de l’IFHA. Certains ne vont jamais le reconnaître tant ils sont méchants et hypocrites. Leur plume n’a aujourd’hui aucune valeur car leurs attaques répétitives semaine après semaine lasse la population. Surtout lorsqu’il provienne de la meute Delaître! La PTP doit composer avec car elle a affaire à des loups blessés. Rien d’étonnant que ces mêmes plumes ont voulu faire foirer le projet telebook à l’époque car ça dérageait leurs intérêts et leurs finances aussi.

Ils n’ont jamais cru dans le progrès. Ce n’est pas un hasard que ce groupe a raté un changement majeur en ne faisant pas une demande pour une licence radio. Et si l’unique organisateur des course doit aujourd’hui composer avec la concurrence, c’est parce qu’une petite minorité ont cru et ont suivi la politique de ces gens-là.

La vérité aujourd’hui est qu’on retrouve de l’autre côté de la Rue Eugène Laurent, chez la PTP, une politique qui cadre avec les objectifs futurs des différentes autorités hippiques. Il faut donc cesser de regarder dans le rétroviseur. Il est temps d’arrêter d’être complexé vis-à-vis de la classe bourgeoisie et les ‘grandes familles’ du pays. La démocratisation de l’économie a été enclenchée depuis plusieurs années déjà, les grosses boîtes en situation de monopole et qui faisaient la pluie et le beau temps dans notre pays ont dû composer avec tout ça. L’économie mauricienne dépend aujourd’hui beaucoup des petits entrepreneurs. Les banques, qui jadis déballaient le tapis rouge à une section de la population, ont dû revoir leurs stratégies et aujourd’hui, elles ont toutes des plans pour encadrer et soutenir les petits entrepreneurs mauriciens.

Coïncidence ou un signe du destin! Jean Michel Lee shim a devancé tout son monde avec ses multiples investissements, soit sur les chevaux pour que l’industrie survit durant la pandémie, sur un centre privé et hippodrome à Balaclava, sur un deuxième organisateur des courses pour ensuite se tourner vers l’Afrique du Sud et Madagascar pour une industrie triangulaire où chaque pays sortira gagnant.

Pourtant, il y a encore certains qui croient que le Mauritius Turf Club aurait dû rester en situation de monopole? Un Mauritius Turf Club, dont les responsables, n’ont jamais songé à amender leurs statuts vieux de 200 ans pour permettre une adhésion de quelques 700 propriétaires des chevaux. Il est évident, si on se fie aux nombres des membres qui se sont déplacés dans une Assemblée visant à discuter de l’avenir même de leur club, que le MTC n’est plus connecté à ses membres. Il faut être hypocrite pour ne pas arriver à cette conclusion.

Le temps où les courses ont été réservées aux “billionaires” comme l’a fait ressortir Tony Parker, ancien basketteur et qui a investi sur les chevaux, sont révolus. Il faut aujourd’hui ‘target’ la nouvelle génération, la Génération Z, pour faire vivre l’industrie hippique dans le Monde, y compris Maurice. Il faut ouvrir les espaces du paddock aux jeunes, ne pas leur imposer des vêtements donc ils ne se sentent pas à l’aise. Il faut que les journées deviennent des lieux de rencontres, des lieux où les familles se déplacent et se sent à l’aise et en sécurité. Ces regards légions de l’autre côté du Champ de Mars vis-à-vis des gens de la campagne devraient être balayés une bonne fois pour toute.

La pandémie a changé beaucoup de choses. Il y a eu une évolution digitale rapide et “all the industry players had to adapt, racing authorities must re-invent traditional engagement and adapt to new tax regimes and to regulatory changes and show strong commitment to compliance with legal and regulatory obligations”, a déclaré Winfried Engelbrecht- Bresges, chairman de la Fédération Internationale aux délégués.

Il est étrange de constater que depuis la publication de deux rapports (Commission Parry et Commission Lam Shang Leen) qui ont débouché sur une série de nouvelles réglementations à travers la GRA Act et la Finance Act que le Mauritius Turf Club a beaucoup souffert financièrement. Pourquoi la ‘machine à laver’ ne fonctionne plus et se trouve dans des difficultés financières?

Aujourd’hui, quand on voit ce qui se passe dans les différents secteurs de l’économie où chaque boîtes “has the statutory responsibility to ensure that all theirs clients are compliant to the provisions of the Financial Intelligence and Anti Money Laundering Act of 2002 and its subsequent amendments of 2013 and 2018”, on comprendra mieux que les amendements apportés dans les différentes lois étaient des suites logiques pour une économie propre. Les banques, les compagnies d’assurances entres autres ont une obligation légale “to effect appropriate Customer Due Diligence exercise on all clients, obtain and keep KYC Documents (Know Your Client) on each of them”. Cette politique est adaptée dans plusieurs pays en ce moment. L’imposition de la Personal Management Licence était donc une suite logique pour faire respirer proprement l’industrie hippique.

Il faut être vraiment des illettrés de croire qu’avec un autre gouvernement au pouvoir, les données vont changer au Champ de Mars et qu’on y reviendra comme avant…avec un club organisateur !

Pendant des années, les différents états d’Amériques avaient leurs propres règlementation sur les courses et faisaient la pluie et le beau temps jusqu’à l’arrivée en 2020 d’une nouvelle loi. On a résisté jusqu’en juillet 2021 avec au final le dernier mot au Congrès. Dans son discours devant l’Assemblée de la Fédération Internationale, Stuart S. Janney III, Chairman of the U.S. Jockey Club a tenu ces paroles: “ If you want things to stay where they are…Things will have to change”.

Le succès de la People’s Turf Plc va se reposer aujourd’hui sur trois éléments importants:

1. La modestie. Apprendre de ses erreurs, accepter les critiques et y apporter des mesures correctives tout en étant conscient que l’expérience viendra avec le temps.

2. Une ouverture…permettre à tous les amoureux des chevaux ‘sans distinction sociale’ de se retrouver dans quelque chose où ils se sentent à l’aise et

3. Solidarité…une équipe qui doit rester souder et affronter tous les obstacles qui vont arriver car de l’autre côté ils vont sortir l’artillerie lourde.

Dimanche les averses ont lavé le mal et la lumière est venu éclairée…le CHAMP de MARS! La PTP sera sur la bonne voie si elle reste vigilante ou chaque élément assume ses responsabilités. Les bonnes vibrations dans la foule du week-end sont synonymes d’adhésion. Il est important de ne pas le perdre.

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