50 ans de l’industrie du textile mauricien
Découvrir les nouveaux matériaux et les nouvelles tendances technologiques dans le secteur du textile. C’est ce à quoi se sont attelés une cinquantaine d’académiciens, d’opérateurs locaux et internationaux lors d’un symposium de deux jours organisé cette semaine dans le cadre des activités marquant les cinquante ans de l’industrie du textile mauricien. Ce symposium était organisé conjointement par l’Université de Maurice et l’ambassade du Japon avec la participation du Textile Machinery of Japan.
Cette rencontre a été l’occasion pour les participants de réfléchir sur l’avenir du textile dans le monde et d’identifier les besoins futurs dans ce domaine. Ils ont eu droit à une présentation des débuts de l’industrie du textile mauricien dans les années 70, par le directeur de l’Economic Development Board (EDB), responsable du dossier textile, en l’occurrence Geerish |Bucktowonsing.
Les participants étrangers qui ont développé de nouveaux matériaux et de nouvelles technologies ont partagé leurs découvertes avec les opérateurs mauriciens et ont expliqué comment Maurice peut tirer avantage de ces découvertes afin que l’industrie mauricienne devienne plus «fashionable» en termes de technologie et de mode. Le ministre du Développement industriel, Sunil Bholah, qui participait à l’ouverture du symposium a parlé des progrès accomplis par l’industrie mauricienne du textile et son rôle de pilier dans l’économie nationale. Il a surtout mis l’accent sur les défis et les opportunités à identifier afin d’assurer l’avenir de ce secteur.
L’industrie du textile, a rappelé le ministre, est soumise à de nouvelles réglementations de par le monde. Des règlements concernant l’environnement, l’émission de gaz à effet de serre et le développement durable que l’industrie du textile est tenue à respecter car ces règlements sont imposés par les pays d’où viennent nos principaux acheteurs, notamment, la Grande Bretagne, les Etats Unis et l’Afrique. L’île Maurice se doit de maintenir sa réputation sur le plan international, a-t-il dit.