L’avenir du secteur du tourisme, principal source de devises étrangères pour le pays, interpelle les autorités tant sur le plan local qu’international. La Banque mondiale, qui suit de près l’évolution du développement économique du pays, prépare en ce moment un Livre Blanc qui définira la stratégie de l’industrie pour les dix prochaines années. L’Association des Hôtels et Restaurants de l’Ile Maurice (AHRIM) ainsi que les autres opérateurs de ce secteur attendent beaucoup de ce document qui leur servira de boussole afin de savoir quelle orientation donner à l’industrie au cours des dix prochaines années.
En attendant, ce document, les organismes publics chargés du tourisme, en l’occurrence la Mauritius Tourism Authority (MTPA) et la Tourism Authority, travaillent de concert avec les représentants du secteur privé sur différents dossiers conformément au souhait exprimé par le Premier ministre adjoint et ministre du Tourisme, Steven Obeegadoo. C’est ainsi que quatre sous-comités, chacun co-présidé par un représentant du secteur public et un du secteur privé, ont été institués pour travailler sur le marketing de la destination mauricienne, sur le produit qui est proposé aux touristes, sur la connectivité aérienne et sur le talent management. Tout en reconnaissant que l’industrie a retrouvé sa vitesse de croisière depuis la réouverture des frontières et que la barre du million de touristes a été allègrement franchie, les acteurs de ce secteur ne veulent pas dormir sur leurs lauriers. Un dossier qui leur tient particulièrement à cœur est la corrélation entre la capacité d’accueil et le nombre de sièges disponibles sur les avions. Ce qui pose la question d’une plus grande ouverture du ciel mauricien en accueillant de nouvelles compagnies aériennes tout en ne c
